Saviez-vous que l’on peut s’inspirer des grandes civilisations africaines pour créer des chorégraphies !
L’Afrique a connu de grands empires, des rois et des reines, qui ont marqué leur temps et qui résonnent encore dans notre imaginaire collectif.
Imaginez des cours, des stages des spectacles de danse africaine qui sortent des sentiers battus. Ils sont le fruit d’une recherche en danse qui se nourrit des civilisations égyptienne et de l’Afrique subsaharienne.
Par exemple, il y a des cours de danse consacrés :
– à la reine Néfertiti célèbre pour sa beauté légendaire et épouse d’Akhenaton (1372-135 AV JC), roi appartenant à la XVIIIe dynastie (1580-1320 AV JC) ;
– aux mystères d’Osiris (Dieu de l’ancienne Égypte, époux d’Isis et père d’Horus) ;
– aux piquiers avec boucliers de bois et de cuir (première période intermédiaire 2200-2060 AV JC) ;
– aux archers nubiens (même période) ;
– à la gestuelle révélée par les temples et monuments égyptiens ;
– à l’empereur Soundiata Kéïta (Empire du Mali XIII-XVe siècle) ;
– à l’agbadja à la Cour du roi Justin Aho à Abomey en 1954 ;
– à la gestuelle révélée par les Kmin des Glaé ou Masques de Sagesse ;
– au bâton, symbole de souveraineté, de puissance et de commandement, tant dans l’ordre intellectuel et spirituel que dans la hiérarchie sociale.
Un tel enseignement nous rend sensible à cette pensée du Masque africain :
« En matière d’art, le Beau n’est que la saillie de l’utile. »
On est loin, très loin des cours, stages et spectacles de danse africaine qui font croire que la création chorégraphique africaine passe nécessairement par l’imitation, la copie ou la parodie des danses classique, moderne ou contemporaine. Oui, la création existe en danse africaine.
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